DANSE ET CINEMA
La danse et le cinéma sont tous deux des arts du mouvement dont la rencontre était inévitable. La cinquième édition de ce festival propose, durant trois jours, de renouveler cette rencontre sur l’écran du Kursaal.
Dancing Pina,Florian Heinzen-Ziob – 1h52, Allemagne, 2021
sortie en salle en avril 2023
samedi 10 juin à 10h30 | dimanche 11 à 20h
Iphigénie en Tauride / Le Sacre du Printemps. Au Semperoper en Allemagne et à l’École des Sables près de Dakar, de jeunes danseurs, gui¬dés par d’anciens membres du Tanztheater de Pina Bausch, revisitent ses chorégraphies légendaires. Pour ces artistes, issus de la danse contemporaine, du hip-hop ou du ballet classique, danser Pina, c’est questionner ses limites, ses désirs, et métamor¬phoser une oeuvre tout en se laissant soi-même métamorphoser par elle.
Si c’était de l’amour,Patric Chiha – 1h22, France, 2019
vendredi 9 juin à 18h30 | samedi 10 à 20h30
sortie en salle en mars 2020
précédé du court métrage Mourn, O nature !
Ils sont quinze jeunes danseurs, d’origines et d’hori¬zons divers. Ils sont en tournée pour danser Crowd, une pièce de Gisèle Vienne sur les raves des années 90. En les suivant de théâtre en théâtre, Si c’était de l’amour documente leur travail et leurs étranges et intimes relations. Car les frontières se troublent. La scène a l’air de contaminer la vie – à moins que ce ne soit l’inverse. De documentaire sur la danse, le film se fait alors voyage troublant à travers nos nuits, nos fêtes, nos amours.
Indes galantes,Philippe Béziat – 1h48, France, 2020
Vendredi 9 juin à 20h30 | dimanche 11 à 16h
sortie en salle en juin 2021
C’est une première pour 30 danseurs de hip-hop, krump, break, voguing… Une première pour le metteur en scène Clément Cogitore et pour la chorégraphe Bintou Dembélé. Et une première pour l’Opéra de Paris. En faisant dialoguer danse urbaine et chant lyrique, ils réinventent ensemble le chef-d’oeuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes galantes. Des répétitions aux représen¬tations publiques, c’est une aventure humaine et une rencontre aux enjeux politiques que nous suivons : une nouvelle génération d’artistes peut-elle aujourd’hui prendre la Bastille ?
Ivraies,Diane Sorin & Céline Larrère – 1h50, France, 2022
samedi 10 juin à 14h30 – entrée libre
Une série de 7 portraits
avec Lauriane Schoff, éleveuse d’escargots, Dominique Gentas, éleveur de vaches allaitantes, Rachel Roussel-Voisard, éleveuse de volailles de Bresse, Marie-Pierre Chevassu-Fassenet, viticultrice, Emmanuel Josserand, apiculteur, Armelle Briançon, maraîchère, Jean Becker, maraîcher
avec le soutien de l’Onda
Céline Larrère (Cie Morula) et Diane Sorin tra¬vaillent ensemble à IVRAIES, une série de portraits filmés et performés. Ces films sont réalisés dans le sillage de GRAINS, un projet de création choré¬graphique initié en 2020-2021 par Céline Larrère, avec et auprès d’agriculteurs et d’agricultrices, d’éleveurs et d’éleveuses du jura et d’alsace, et qui a pour vocation d’établir des relations entre pratiques agricoles et pratiques chorégraphiques. GRAINS donne lieu à une série de performances dansées in situ chez des agriculteurs. Chacun des films du projet IVRAIES révèle les écologies du sensible à l’oeuvre dans ces rencontres incongrues et intimistes entre les personnes, les pay¬sages, les pratiques, les usages et les imaginaires.
Portraits dansés,Christelle Pinet – 55 min, France, 2018-2023
samedi 10 juin à 17h – entrée libre
En filmant d’autres femmes qui interprètent librement ses souvenirs, la chorégraphe-vidéaste explore un lieu, un objet, un geste, une sensation comme autant d’embrayeurs de réminiscences. Par touches, par fragments, elle construit patiemment un autoportrait kaléidoscopique, une introspection diffractée.
Portée par le souvenir d’un instant, chaque danseuse sollicitée (professionnelle, amatrice, circassienne, comédienne…) s’approprie, à sa manière, une bribe du passé. Elle incarne une facette de la personnalité de la conteuse archéo¬logue. En quelques minutes à peine, la capsule vidéo nous plonge dans un univers tendre, facétieux ou mélancolique. Elle déplie les anecdotes de l’émouvoir et du mouvoir. Mises bout à bout, les interprétations constituent un journal intime, et, au-delà, une mosaïque d’expériences féminines singulières et universelles.
– Stéphanie Ruffier
Tes jambes nues,Vladimir Léon – 1h10, France, 2021
samedi 10 juin à 18h30
avec Clive Owen, Julianne Moore, Michael Caine
Dans une ferme du Vercors, un paysan ingénieur, Jean-Philippe Valla, développe des techniques d’autosuffisance énergétique et alimentaire. La chorégraphe Julie Desprairies vient y travailler avec son équipe. Geste agricole et geste dansé se confondent. Travail de la terre et chorégraphie cherchent une plus juste façon d’habiter le monde.
300 000 litres,Geneviève Pernin & Jacques Séchaud – 18 min, France, 2022
samedi 10 juin à 18h30
Ce film de danse se déroule dans et aux abords d’une piscine. Des corps d’âges différents viennent prendre le soleil, se touchent parfois, se regardent, se posent, jouent, dansent un peu. Des textes, de la musique, du vent accompagnent les corps mobiles, les frondaisons qui s’agitent, les cheveux et les vêtements qui s’envolent.
Broken Mirrors,Othmane Saadouni – 1h06, France, Maroc, 2022
dimanche 11 juin à 18h
En suivant le travail de création de la pièce Telles quelles / Tels quels du chorégraphe Bouziane Bouteldja, avec en ligne de mire le thème des identi¬tés, le regard de l’autre, la socialisation des corps, des idées, le film met l’accent sur le regard des jeunes d’aujourd’hui vis-à-vis du monde. Entre des scènes de danse, de recherche et d’échange avec le chorégraphe et d’autre part, des scènes plus intimes dans des endroits personnels concernant le vécu des danseurs, une histoire poétique s’installe. Un premier film virevoltant de la part du réalisateur Othmane Saadouni.
Lightning Dance,Cecilia Bengolea – 6 min, France, Jamaïque, 2018
dimanche 11 juin à 18h
À Spanish Town, Jamaïque, de jeunes gens dansent en bord de route, sous une pluie torrentielle et tandis que l’orage gronde. Filmée en octobre 2017 pendant des inondations, cette vidéo questionne le lien entre la météo, ses tempêtes et l’imagination corporelle.
UN PROGRAMME CINÉMA DES 2 SCÈNES, DU 22 au 31 mai au Kursaal, pour le détail de la programmation rendez-vous sur PROGRAMMATION CINE
La programmation complète à télécharger ici
Réserver
Sur place, ouverture de la billetterie 45 minutes avant le début de la séance
Tarifs
Plein tarif : 5,00 €
Tarif réduit : 3,00 € ou 4,00 €
Certaines projections sont gratuites
Infos
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